Comment perdre du poids sans régime ? Certains diététiciennes soutiennent que la restriction calorique est la seule possibilité. Non seulement c’est faux la plupart du temps, mais en plus le poids est presque toujours reprit (et plus si affinité). Aujourd’hui, tu vas identifier l’origine du surpoids, découvrir le lien entre alimentation et hormones féminines et bénéficier de mes conseils en naturopathie pour maigrir vite. Mais surtout, pour ta santé ! Car l’idée est aussi de prendre soin de ta vitalité, de ton cycle menstruel ou encore de ta peau. Et ça, ce n’est pas un régime hypocalorique qui peut te le garantir. C’est parti !

Perte de poids, mais surtout : poids idéal !

Pas question de faire l‘apologie de la minceur, et surtout pas de la maigreur dans cet article 🙅‍♀. Je m’adresse aux femmes qui voient les kilos s’accumuler quoi qu’elles fassent, et leur bien-être se réduire petit à petit. Le culte de la minceur (de la maigreur, même) participent à l’anxiété des femmes, à leur charge mentale et aux risques de développer des TCA (troubles du comportement alimentaire). Ok, ça c’est dit. Passons maintenant au sujet…

perte de poids naturopathie

Culte de la minceur VS body-positive

De nos jours, je trouve qu’il est très difficile de situer le surpoids. D’un côté, il y a le body-shaming. Qui consiste à dire (et à réduire) : “les gros sont gros parce qu’ils mangent trop et qu’ils ne bougent pas“. Pour toutes les femmes qui entendent déjà ceci à longueur de journée, je n’ai pas envie d’enfoncer le couteau dans la plaie 🔪.

De l’autre côté, on a le body-positive poussé à son extrême. “Aimez vos courbes“. Mais quand on fait 1,60 pour 90 kilos, généralement, on ne parle plus de courbes. On parle d’obésité, et cette obésité comporte de nombreux risques à court, moyen et long terme pour la santé.

Même les médecins se mettent au body-positive. Malheureusement, pas de la bonne façon. Quand une cliente n’arrive plus à s’essuyer en sortant des toilettes, qu’elle n’arrive plus à enfiler ses chaussettes, ou encore qu’elle sollicite directement de l’aide pour perdre du poids… et que le médecin répond “ce n’est pas grave d’être un peu ronde“… là, on sait qu’on a un vrai problème.

Au final, je pense qu’il est urgent de remettre le surpoids à sa juste place : au milieu d’un parcours entre médical et préventif, mais surtout GLOBAL. On va y revenir !

risque-obesiteConseils de naturopathie pour perdre du poids - MoonFlow

Ne pas perdre de poids : quels risques ?

Concrètement, les risques liés au surpoids augmentent avec ce dernier. De quels symptômes et risques parle-t-on ?

🚶Risques métaboliques

  • Diabète de Type 2
  • SOPK (syndrome des ovaires polykystiques, on va en reparler plus tard)
  • Hyperoestrogénie (ça aussi, on va en reparler)
  • Baisse de la fertilité chez l’homme et la femme
  • Cancers (et particulièrement endomètre, sein, côlon…)

❤ Risques cardiovasculaire

  • Insuffisance cardiaque
  • Hypertension
  • AVC (Accident Vasculaire Cérébral), thrombose, embolie pulmonaire
  • Mort subite

🦴 Troubles musculo-articulaire

  • Ostéoarthrite ou plus communément : arthrite (inflammation chronique et douloureuse)
  • Difficulté à se mouvoir

Les régimes font grossir

perdre du poids sans régime

Règle numéro 1 : un régime amincissant, tu ne feras pas. OUI, ça permet de maigrir vite. Mais voilà quelques vérités supplémentaire à propos de maigrir rapidement :

  1. Ton corps (et ton cerveau) sont équipés pour MANGER , et pour te réclamer de la nourriture.
  2. Manger ne sert pas qu’une fonction “d’énergie” et de stockage/brûlage des calories.
  3. L’équilibre alimentaire ne veut pas dire la même chose pour tout le monde.

Le danger des régimes qui font maigrir

Pour stocker moins de calories, il faut en ingérer moins ou en dépenser plus.

Mais au fait, sais-tu à quoi correspond une calorie ? Il s’agit de l’unité de mesure de l’énergie. Si on apporte “trop d’énergie” d’un coup, on la stocke pour plus tard. Enfin, pour être plus juste, on ne stocke pas les “calories”.. On stocke des nutriments ! Et plus particulièrement le sucre et le gras.

Perdre-de-poids-regimeConseils de naturopathie pour perdre du poids - MoonFlow

Le régime hypocalorique fait maigrir vite, puisqu’il vise à priver son corps de nutriments. Moins de nourriture, moins de protéines, de glucides, de lipides… et généralement moins de vitamines, minéraux, oligo-éléments.

Bon bien sûr, si tu mangeais uniquement des frites tous les jours, passer sur un régime amincissant mais varié te fera du bien.

Par contre, si tes habitudes alimentaires étaient déjà saines et équilibrées, alors tu vas juste réduire encore l’apport en nutriments nécessaires aux fonctions hormonales et à la sensation de satiété. Après une période de bien-être intense et d’allègement physique, le corps enclenche le mode famine.

Et oui, le cerveau ne fait pas la différence entre une privation volontaire et une véritable famine naturelle.

Alors le corps va faire un truc tout simple, au cas où la famine dure… il va faire de plus en plus de réserve. De plus en plus de stock dans les cellules graisseuses.

La perte de poids stagne, l’individu est dévitalisé, épuisé, frustré. Finalement la personne craque, et chaque excès est payé prix double sur la balance.

Les régimes “sans” (sans gras, sans viande, sans gluten, sans lactose, sans sucre…).

Une autre mode consiste à créer des régimes qui excluent un groupe d’aliment. Par exemple, le gras à mauvaise presse. Donc c’est lui qu’on supprime en premier quand on veut maigrir.

MAIS, sais-tu que les bons acides gras (déjà rares dans l’alimentation, de base) sont nécessaires pour chasser le cholestérol, avoir un cycle menstruel équilibré ou encore synthétiser la vitamine D ?

maigrir régime cétogène

Régime cétogène, régime dissocié

Ensuite il a été question de faire la chasse aux glucides avec les régimes hyper protéinés et autre cétogènes. Il y a de l’idée… sauf que le glucose issu de la digestion de ces aliments reste le carburant principal de nos cellules.
Si nous n’en apportons plus suffisamment au corps (qui, d’ailleurs a été habitué pendant 20, 30, 40, 50 ans à un rythme de croisière d’apport de glucide), il va chercher à créer ce glucose depuis les fameuses protéines et le gras ingérés en grande quantité (RIP les reins).

Et bien, ce phénomène entraîne une carence indirecte en protéines (matériau de base de… quoi ? je l’ai déjà dis ?… matériau de base des hormones et de la plupart de nos tissus !!) ainsi que la création de corps cétoniques : je te la fais courte, il s’agit d’une intoxination non souhaitable.

En ce qui concerne le fait d‘alterner les repas de glucides et de protéines (régime dissocié), c’est un peu la même affaire, avec de plus grandes instabilités de la glycémie.

Végétarisme, crudivorisme

Quant à la question épineuse des régimes flexi et végétariens : oui, il existe des protéines dans le règne végétal. C’est indéniable. Mais la richesse en fibres des légumineuses et des oléagineux fait que nous absorbons très peu d’acides aminés comparativement à ce que l’aliment présente. La présence d’anti-nutriment tel que l’acide phytique s’oppose également à l’absorption du fer et du zinc, ce qui créé très régulièrement des carences à moyen terme si on ne prévoit pas une supplémentation de qualité (à ajouter à la vitamine B12).

De plus, la flore intestinale peut se faire un festin de ces fibres (et occasionner ballonnements, douleurs intestinales, troubles du transit…).

Quant à n’apporter que des fruits ou des crudités (fruitarisme, crudivorisme) à son corps, j’ai bien peur que le commun des mortels n’y trouve pas son compte en nutriments non plus 😅 Puisqu’il sont riches en fibres et en sucre, mais vraiment très pauvre en lipides et protéines absolument nécessaires à notre survie.

perdre du poids avec le régime végétarien

Régime anti-inflammatoire et intolérances alimentaires

Alors oui, certaines personnes ont vraiment besoin d’exclure une catégorie d’aliment :

  • En cas d’hypertension, il faut éviter le sel.
  • Les intolérants ont besoin d’exclure les aliments concernés, sans quoi leur santé va vite se dégrader.
  • En cas de cancer du côlon, il faut éviter la viande rouge.

Ces exclusions sont toujours justifiées par autre chose que la perte de poids à la base, et vu avec le médecin traitant.

Quant au régime hypotoxique (AKA Seignalet AKA anti-inflammatoire), il s’agit plus d’un dogme qui convient à une partie de la popupation, mais pas tout à fait à une autre.

Idéalement, je t’invite à supprimer le mot “supprimer” et bannir le mot “bannir” de ton vocabulaire alimentaire !

Il est rarement nécessaire de supprimer totalement gluten, viande et produits laitiers. La plupart du temps, il suffit de réduire le nombre de fois où on en mange. Et de veiller à avoir de petites portions. En outre les produits laitiers fermentés (fromage, yaourt), ne sont pas problématiques quand la personne les digère bien, et sont même plutôt anti-inflammatoires.

La vérité, c’est qu’on peut parfaitement digérer le gluten et le yaourt, et pas du tout l’avoine et les amandes. C’est juste un exemple, hein. Mais dans ces conditions, que faire du régime anti-inflammatoire ?

Rien.

Poubelle.

arrêter le gluten pour maigrir

Alors ne laisse aucun médecin, aucun bouquin, aucun programme pour maigrir te dicter un régime qui ne te fait pas du bien. Ne te prive pas de gluten à vie si tu supportes parfaitement le gluten !! Au pire, il est toujours possible de procéder à un test de sensibilité alimentaire (moyennant une certaine somme tout de même !).

En conclusion : si possible, mangez de tout, dans les bonnes proportions et quasi à chaque repas Il y aura toujours de la place pour les écarts. Plus qu’un problème calorique, une alimentation équilibrée est avant tout une assiette bien composée en protéines, glucides à index glycémique modéré, légumes riches en fibre et lipides de qualité.

Il y a néanmoins deux choses que tout le monde devrait supprimer : les grignotages et le sucre raffiné ! 😉
Et mes conseils de naturopathe vont t’aider à résoudre le problèmes des compulsions alimentaire.

Mes conseils de naturopathie pour comprendre l’origine de ton poids

Quand je fais un bilan de naturopathie avec une cliente, ma première étape est toujours de mener une enquête ! Cette enquête m’aide à comprendre pourquoi le corps en est arrivé là, à stocker des réserves dans les tissus adipeux (où la graisse est stockée) et dans le foie (glycogène, une forme de sucre stockée pour un usage ultérieur).

Voici les différents déséquilibres qui mènent à prendre du poids. Chacune de ces raisons nécessitent une approche différente afin de permettre de mincir.

Les régimes à répétition

On en a parlé dans le paragraphe précédent. Ces régimes peu adaptés affament et créent des désordres physiques et émotionnels. On alterne généralement ces régimes avec des périodes de décompensation. Finalement, c’est l’effet yo-yo. A la fin, on a tout le temps faim et on est en moins bonne santé : stress, fatigue, déprime, cycles irréguliers, problèmes digestifs, compulsions alimentaires…

Le déséquilibre hormonal (hyperoestrogénie)

L’excès de masse graisseuse favorise la sécrétion des oestrogènes. Mais les oestrogènes favorisent la prise de masse graisseuse ! C’est un cercle vicieux qui nécessite une approche très particulière.

👉 Elle concerne les femmes qui ont un cycle menstruel long, des règles abondantes, des fibromes, de l’endométriose et le syndrome prémenstruel.

| Lire aussi : Perte de poids et taux d’oestrogène élevé : y a-t-il un lien ?

SOPK : quand les androgènes font prendre du poids

Le SOPK ou syndrome des ovaires polykystiques c’est un peu le pendant inverse : il n’y a généralement pas assez d’œstrogène. Par contre, les androgènes sont au taquet ! Ce qui donne généralement, en plus de la prise de poids, de l’acné, de l’hirsutisme et la chute des cheveux.

Et pourquoi il y a trop d’androgènes ? Le plus souvent, parce qu’il y a une résistance à l’insuline et donc un excès de sucre dans le sang. Tout le métabolisme est sens dessus dessous.

| Lire aussi : SOPK, des symptômes aux remèdes naturels

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Hypothyroïdie

C’est la dernière grande cause hormonale (avant la pilule, j’en parle un peu plus bas), et la première incriminée. Le problème, c’est qu’en cas d’hypothyroïdie, les examens proposés en France sont généralement sommaires et incomplets.

Et surtout, les normes “maximales” pour diagnostiquer la pathologie sont très très larges. Alors qu’on pourrait prévenir la faiblesse de la fonction thyroïdienne bien avant “que la merde soit faite”.

Plusieurs de mes clientes se sont vu refuser des diagnostic. Pour d’autres il a fallu insister lourdement pour avoir tous les examens (qui véritablement, se sont révélés être très très très positifs ensuite). Une fois que les problèmes de thyroïdes sont prit en charge, médicalement quand c’est nécessaire, ou juste en naturopathie aux prémices de la maladie, le poids devient possible à perdre.

| Lire aussi : Quels traitements naturels pour l’hypothyroïdie ?

naturopathie détox perte de poids

Une mauvaise connaissance de vos véritables besoins alimentaires

Parce qu’on ne vous a jamais parlé de naturopathie, que vous avez suivis des conseils qui n’étaient pas adaptés à votre constitution ou parce que tout simplement, vous pensiez bien faire… Vous avez consommé des aliments en excès et d’autres de façon insuffisante. Votre métabolisme cherche à rétablir la balance mais comme il ne connait pas trop le monde moderne, il vous a poussé faire des aliments faux-amis (le yaourt allégé en gras, mais qui est en fait bourré de sucre !).

La consommation d’aliments faux-amis se superpose souvent à d’autres déséquilibre. Elle co-existe souvent avec l’addiction au sucre, ou un trouble des hormones de l’appétit.

Les carences nutritionnelles

L’industrialisation de nos cultures a créé des fruits et légumes très pauvres en nutriments (appauvrissement des sols, cueillette avant maturité, délais d’approvisionnement des magasins, stockage au frais pendant un an avant vente…).
D’autre part, cette industrie a créé des faux aliments ! Les fameuses calories vides. Des assemblages de produits plus ou moins raffinés dont la valeur nutritionnelle (quand elle a existé) a été détruite par les processus de fabrication.

L’alimentation hyper-transformée

Sans doute le facteur numéro 1 de l‘obésité. Consommer des aliments hypertransformés modifie la composition et le fonctionnement de la flore intestinale. Si on pense souvent aux gâteaux industriels et au nutella, rappelons à toutes fins utiles que même des produits bio, complets ou sans gluten peuvent contenir un bon nombre d’additifs, au détriment des nutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments) et des fibres.

La candidose digestive chronique

Notre microbiote intestinal, c’est la vie dans nos voies digestives : des bactéries, des champignons… qui digèrent pour nous les aliments et nous apportent des vitamines et nutriments en échange.

Parfois, à la suite d’un traitement (antibiotiques, pilule, cortisone) ou de mauvaises habitudes, le microbiote se déséquilibre. Un champignon – le candida albican – prend alors le dessus sur ses potes et sème la zizanie. Il abîme la muqueuse intestinale, libère des toxines nuisibles à notre neurochimie… Pour se multiplier, il a besoin de sucre : il nous affame donc afin d’obtenir sa dose et donne envie de manger du sucre plus que de raison, quand bien même nous savons que ce n’est pas un bonne habitude.

Le manque d’exercice physique

Qui est nécessaire pour oxygéner, remettre en mouvements, muscler le péristaltisme (la capacité mécanique de digestion), utiliser les réserves du corps.
Nous ne sommes pas égales face au sport. Déjà il y a les “nulles en EPS” (Le cross du collège ? Fallait pas m’y chercher, j’arrivais tellement après tout le monde que personne ne récupérait mon dossard), celles qui n’arrivent pas encore à l’intégrer à leur quotidien, celles qui n’ont pas trouvé ce qu’elles aiment. Et celles qui n’ont pas la chance de physiquement pouvoir faire du sport.

Pire encore : se mettre au sport sans régler les déséquilibres hormonaux ni changer son alimentation ne semble pas efficace (et peut induire le burn-out chez certaines femmes).

Le stress

Quand il est quotidien, trop répété, trop intense, le stress nous fait manger. Un travail de fond sur les émotions et l’équilibre des neurotransmetteurs permet de supprimer les fringales alimentaires.
En outre, quand le stress se prolonge vraiment ou dans le cas d’un choc émotionnel, il peut arriver qu’on développe une hypothyroïdie. Le métabolisme se met en fait au ralenti pour compenser les effets du stress. Alors les kilos vont s’accumuler même si on mange correctement.

La contraception hormonale

Chez certaines femmes, la pilule va entraîner une prise de poids. Cela est du à l’absence de fluctuations hormonales : les taux d’œstrogènes (qui font stocker les graisses) et de progestérone (qui fait brûler des calories mais donnent aussi davantage faim) sont stables. La femme peut perdre ses repères en ce qui concerne ses besoins nutritionnels.
L’arrêt de la pilule solutionne parfois le problème, mais il peut exister un effet rebond qui maintient le cercle vicieux de l’hyper-oestrogénie.

| Lire aussi : Comment arrêter la pilule grâce au sevrage et à la naturopathie

causes poids hormonal

SUITE DU DOSSIER :
Des conseils concrets pour la perte de poids sans régime !